Au XVIe siècle, une loi forçait les hommes à porter un couvre-chef le dimanche. Au fil des années, puis des siècles, porter un chapeau est alors devenu une habitude sociale, mais aussi une nécessité pratique. La casquette en tweed est alors le chapeau le moins cher et le plus répandu dans les classes sociales les plus basses. Au fil des siècles, elle va évoluer et se féminiser pour devenir le couvre-chef que nous connaissons tous aujourd’hui.
La casquette sportive, le modèle le plus répandu aujourd’hui
Aujourd’hui, le modèle de casquette le plus répandu est celui que l’on appelle parfois « casquette sportive » ou casquette de baseball. C’est le modèle avec une visière longue et arrondie et un couvre-chef en tissu à huit faces. Ce modèle de casque existe aussi avec une visière plate. Ces deux modèles sont les plus largement répandus et portés à travers le monde aujourd’hui.
Alors qu’au début la casquette était principalement un accessoire masculin, notamment lié au monde du travail, elle a commencé à se féminiser au cours des trois dernières décennies. Aujourd’hui, c’est un accessoire aussi bien masculin que féminin avec des modèles pensés pour les femmes comme ceux que l’on trouve en grand nombre sur www.headict.com.
La casquette comme uniforme de travail
À l’origine, la casquette est apparue parce qu’elle était le couvre-chef le moins cher disponible, ce qui permettait aux ouvriers d’échapper aux amendes sans se ruiner. Au fil du temps, elle est devenue l’emblème des classes populaires et un modèle porte d’ailleurs le nom du célèbre Gavroche des Misérables de Victor Hugo. Résultat, au bout de quelques siècles, seuls les bourgeois étaient autorisés à porter autre chose que la casquette.
Au fur et à mesure, la casquette s’est alors fait une place dans l’imaginaire collectif et a même fini par être adoptée dans le monde du travail. À l’image du képi des militaires, elle venait alors compléter un uniforme de travail. Au début du XXe siècle, elle a ensuite été adoptée par plusieurs équipes de sport à travers le monde. Les exigences de confort ont alors commencé à modifier sa forme pour l’amener à être celle que nous connaissons aujourd’hui.
Un accessoire pratique avant tout
Si le couvre-chef avait été rendu obligatoire il y a plusieurs siècles, ce n’est pas pour suivre une lubie idiote d’un quelconque roi, mais bien pour servir un objectif pratique. Le fait est que le crâne reste l’une des zones les plus fragiles et les plus exposées du corps. En hiver, une tête nue provoque un refroidissement très rapide du corps. En été, les insolations sont nombreuses et très dangereuses puisqu’elles peuvent provoquer des délires, des chutes et des fractures.
Rendre le port d’un couvre-chef obligatoire était donc une mesure de santé publique à une époque où la médecine n’existait pas à proprement parler. Voilà également pourquoi cet accessoire a été si vite adopté par le monde du travail qui avait bien compris qu’il permettait de prendre soin de la santé des travailleurs. Pour les sportifs qui passent de longues heures à l’extérieur, c’est pareil. Voilà comment un accessoire pratique est devenu un accessoire de mode incontournable en 400 ans.