Abordons dans cet article un objet de vifs complexes : le faible développement de la poitrine, voire son inexistence. Certaines femmes vivent cela comme une privation de leur féminité et n’hésitent pas à suivre de la chirurgie esthétique pour retrouver une taille jugée « normale », si tant soit peu qu’il existe véritablement une norme. Si la chirurgie est une solution médicalement acceptée puisque la Sécurité sociale rembourse ce type d’opération sous certaines conditions, gardons à l’esprit qu’il y a d’autres solutions comme de s’affirmer et d’assumer pleinement son corps.
Avoir une poitrine trop petite, un complexe difficile à vivre
L’hypotrophie et l’aplasie désignent respectivement le faible développement de la poitrine par rapport à la morphologie, voire l’absence totale de poitrine. Si ces deux états n’ont aucune conséquence sur la santé et qu’il est tout à fait possible de vivre convenablement avec, ils peuvent toutefois être sources de souffrance psychologique. Certaines femmes peuvent mal le vivre se sentant privées de leur féminité, ce qui peut induire certains complexes profonds. Porter une brassière plutôt que des soutien-gorges peut être vu comme une véritable agression pour certaines. Bref, ci-dessous, voici quelques solutions pour remédier à cet état de mal-être.
Comment prendre confiance en soi et assumer sa petite poitrine ?
Le corps de la femme est pluriel et nous n’avons pas toutes la même morphologie, ni la même poitrine. Heureusement d’ailleurs, sinon nous serions toutes les mêmes et nous ne pourrions plus nous épanouir dans notre individualité. Accepter son corps est une première étape pour prendre confiance en soi. Il faut également se détacher du regard des autres et prendre conscience de nos atouts. À ce titre, les petites poitrines ne sont pas en reste et sont pleines d’avantages.
En effet, avoir une petite poitrine permet de porter certains vêtements qui ne pourraient pas être portés élégamment autrement comme les tops à ras le cou si sexy sur les petites poitrines, et si vulgaires sur de grosses poitrines. Par ailleurs, le fait de ne pas avoir une poitrine hyper développée permet d’éviter certaines souffrances, souvent vécues par les femmes ayant une poitrine généreuse. En effet, les poitrines proéminentes peuvent provoquer des maux de dos et peuvent rebondir violemment lorsqu’elles ne sont pas soutenues dans un soutien-gorge adapté lors de séances de sport ou sur des dos d’ânes passés un peu trop vite en voiture. Cela est extrêmement douloureux.
D’ailleurs, certaines stars assument fièrement leurs petites poitrines comme Charlotte Gainsbourg qui s’est rendue à une Fashion Week avec un haut en gaze noir laissant voir totalement sa poitrine sans soutien-gorge ou bandeau. Nous pouvons évoquer également Emma Watson qui a fait la couverture de Vanity Fair dans son numéro « Topless » à poitrine découverte. Prendre exemple sur ces stars qui assument peut aider à se détacher du regard des autres et s’accepter dans toute notre individualité.
Envisager la chirurgie esthétique
Si vraiment le faible développement de la poitrine devient objet de mal-être et n’est pas accepté, il est possible d’avoir recours à la chirurgie mammaire remboursée en partie par la Sécurité sociale sous certaines conditions. Pour bénéficier d’un remboursement de la Sécurité sociale, il faut qu’il y ait une absence totale de glande mammaire ou qu’il n’y ait qu’une très faible présence, c’est-à-dire que le bonnet soit inférieur à A. Le chirurgien doit dès lors examiner cela de façon à poser son diagnostic qui sera en partie pris en compte par la Sécurité sociale.
Concernant l’opération en tant que telle, elle dure environ deux heures sous anesthésie générale. Elle consiste à augmenter le volume de la poitrine à l’aide d’implants en silicone à l’avant ou à l’arrière du muscle du thorax, selon la morphologie de la patiente. Il existe deux types de prothèses mammaires : anatomiques (reproduit la forme naturelle du sein) ou rondes (sont plus arrondies et moins naturelles).
Si ces opérations observent indéniablement des résultats, elles ont cependant un coût élevé (entre 4 000 et 7 000 euros en fonction des praticiens et des régions). Or, toutes les femmes pour qui la poitrine occasionne des complexes et un mal-être psychologique n’ont pas la possibilité de bénéficier d’un remboursement partiel de la Sécurité sociale. Auquel cas, il peut intéressant de réaliser un lipofilling mammaire en Tunisie ou ailleurs, dans des pays où il est de vertu publique de ce type d’opération coûte moins cher. Néanmoins, gare aux arnaques et à la qualité de l’opération, car il faut garder en tête que la chirurgie mammaire est loin d’être anodine et qu’elle peut aggraver la situation plus que de l’arranger. C’est pour cela que nous vous recommandons d’envisager de type d’opération à l’étranger avec parcimonie.